Fidèle à notre responsabilité au sein de la minorité du conseil municipal d’Ambérieu et à notre engagement vis à vis des ambarroises et ambarrois, retrouvez dans l’édition du Lien et sur notre site internet nos positionnements sur différents thèmes sociaux qui touchent directement notre ville et ses habitants.
La tribune de Vivons notre Ville présente dans la nouvelle édition de la plaquette municipale Le Lien :
Troisième ville du département, Ambérieu n’échappe pas à la paupérisation générale déplorée au niveau national. Le groupe Vivons notre Ville s’inquiète de l’augmentation de la précarité sur notre cité et estime que les décisions ne sont pas adaptées aux besoins.
Quels constats ?
- Depuis un an les associations caritatives d’Ambérieu voient le nombre de leurs bénéficiaires augmenter dans des proportions alarmantes.
- 1450 habitants du quartier « Courbes de l’Albarine » sont en situation de grande précarité.
- Certains ambarrois sont condamnés à vivre dans leur voiture, en caravane ou pire encore sur les trottoirs.
- Plus globalement, les familles s’appauvrissent, avec la stagnation des salaires et parallèlement l’augmentation de la charge fiscale nationale mais aussi locale.
- Les résidents du quartier de la gare seront prochainement victimes de la désertification médicale : départ à la retraite imminent du seul médecin généraliste et de la seule dentiste exerçant à proximité.
- Dans ce quartier, l’accès au travail est très difficile pour des parents isolés qui n’ont sur place ni transport adapté ni garderie pour leurs enfants.
- Il n’existe près de la gare ni douches ni toilettes publiques pour les personnes mal logées ou sans logement.
Les besoins sont donc immenses et connus. Sont-ils pour autant pris en compte ?
Quelles décisions ?
- Les arrêts de TAM « Cimetière » et « Résidence Fontelune » viennent d’être supprimés et touchent notamment les personnes âgées. Quid de la charte Villes amies des aînées ?!
- Le devenir du quartier de la gare s’organise autour d’une part de la création d’un parking silo qui imposera la généralisation du stationnement payant et d’autre part d’un quartier d’affaire qui entrainera l’exclusion aggravée d’un pan de la population.
- Les projets de généralisation des parkings payants en ville (Place Bérégovoy…) mettront en grand danger les petits commerces et le marché du centre-ville et par là même fragiliseront les lieux et les temps de rencontre.
- Des projets fédérateurs comme « 1, 2, 3 albums » destinés à insérer socialement et culturellement des personnes en grande difficulté sont supprimés.
- Les comités de quartier sont délaissés malgré l’implication citoyenne et courageuse d’habitants dans le Conseil Citoyen des Courbes de l’Albarine.
Nous alertons donc la municipalité sur ce décalage criant entre les constats et ses réponses. Au tiers de son mandat il est encore temps pour elle de changer de cap !
Pour cela une remise en question est nécessaire, évidemment sur le fond, mais aussi sur la forme : une gouvernance qui introduirait une démocratie participative est fondamentale !
Le Groupe Vivons notre Ville (Catherine Pidoux, Joël Guerry, Barbara Gager) pour l’association Vivons notre Ville
Le Lien – Avril 2016